Paperasse en folie
Mardi 19 avril :
Finalement, nous avons dormi près de 10h, nous sommes prêts à affronter cette première journée dans Montréal.
Nous commençons par nous rendre au complexe Guy Favreau afin d'obtenir un numéro d'assuré social (numéro sans lequel on ne peut pas travailler). Et là, grande salle d'attente avec quelque chose comme 40 personnes devant nous. On s'attend à en avoir pour des heures (dans notre tête, on repasse le film de la fois où on a voulu aller à la sécu en France et avoir un renseignement en moins de 4h), mais pas du tout, en à peine une heure, on ressort avec chacun notre numéro magique (on a même compris tout ce que le québécois en face de nous avait dit) !
Si bien lancé, on enchaine avec la banque, on prend rendez-vous pour ouvrir un compte l'après midi même.
On se promène pas trop loin, on tourne en rond dans une galerie commerciale. Je ne dépenserai même pas de sous tellement les fringues sont moches. Il va falloir que je me renseigne sur les quartiers à fréquenter pour trouver des fringues pour personne de moins de 70 ans ! On ne perd pas de vue notre objectif de prendre des kilos alors on décide de manger dans la galerie une grosse platrée de pâtes bien grasse.
L'étape suivante consiste à souscrire à une offre pour un téléphone portable. Les contrats avec entente, sans entente, prépayés... n'ont plus aucun secret pour nous. Nous faisons donc affaire avec Virginie, une française partie en PVT et arrivée au mois de janvier... Comme c'est original. Notre nouvel opérateur téléphonique est donc Fido (oui, comme la bouffe pour chiens).
En attendant notre rendez-vous avec le banquier, nous nous promenons dans le quartier et notamment rue Ste Catherine. Je revis, même si je ne rentre pas, je vois des magazins comme H&M, Mango, ... Les magazins pour moins de 70 ans existent donc même s'ils ne sont pas en majorité \o/
Direction la banque, Jean, notre banquier et sa stagiaire (une albanaise au prénom imprononçable) nous reçoivent. Nous racontons toute notre vie, eux aussi. Jean, avec son accent québécois nous avoue qu'il est lui aussi immigré, qu'il est à Montréal depuis 2000 et qu'il vient de Pau. Décidémment ces maudits français sont partout ! 1h30 après, nous repartons avec 2 comptes en banque, 2 cartes de débit et un nouveau pote : le banquier.
La suite de nos aventures trépidantes prochainement...