Suite et fin de notre voyage en Gaspésie

Publié le par Ma cabane au Canada

Vendredi matin, grand soleil, nous nous levons tôt pour avoir le premier bateau pour l'île Bonaventure. Nous ne sommes pas tous seuls, il semble qu'un car de Français du troisième âge se joignent à nous. L'un des français demande à Nico de les prendre en photo. Il est persuadé qu'il s'agit du capitaine du bateau (sûrement l'effet bonnet). Nous ne lui disons rien, trop fiers du nouveau statut de Nico.

 

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Nous finissons par embarquer, nous faisons le tour du rocher percé puis le tour de l'île Bonaventure par une température proche de zéro. Le bateau, c'est sympa, mais c'est encore mieux quand il fait chaud et qu'on peut se mettre en maillot de bain : c'est raté pour cette fois-ci… Ca valait quand même le coup, sur l'un des côtés de l'île nous apercevons les dizaines de phoques qui quittent la plage à notre approche.

 

 

 

Nous arrivons donc sur la terre ferme après la tempête de la veille et apprenons qu'un seul des sentiers est ouverts. Les autres sont impraticables, des arbres sont tombés en travers des chemins. Notre club de retraités est vexé, le naturaliste de l'entrée goute aux français mécontents, il n'y est pour rien, mais paye pour la tempête d'hier… Nous nous aventurons donc dans le seul sentier ouvert. En chemin, nous nous faisons des moustaches, parce qu'on trouve que c'est le fun (comme ils disent ici).

 

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Et puis on finit par arriver au spot préféré des fous de bassan. Le guide du routard nous dit qu'on en trouve 120 000, le guide michelin 80 000 et le site internet de la faune et la flore du Canada 48 000. On va donc dire qu'il y en a en général beaucoup ! C'était sans compter sur la tempête de la veille. Le naturaliste, qui ne se mouille pas avec un chiffre, nous dit que suite à la tempête, 90% des fous sont partis. Ca fait qu'il en reste encore entre 4 800 et 12 000 (on est forts en calcul hein ?!?), c'est pas mal quand même.

 

On les regarde piailler pendant une demi-heure, le naturaliste nous raconte un peu comment ils vivent, ce qu'ils font là… et puis on rebrousse chemin.

 

On rejoint notre car de retraités mécontents pour rentrer à Percé. Là, on ne perd pas de temps, mine de rien, on est vendredi midi, il nous reste 1 000 km avant d'être à l'aéroport le samedi soir pour aller chercher Jean-Charles. Et 1 000 km, à 100 km/h, on n'est pas rendus.

On part donc vers Pointe à la Garde où un dernier parc nous attend. C'est vraiment histoire de dire que les vacances ne sont pas encore terminées parce que le parc n'est vraiment pas terrible hormis pour les fans de paléontologie. Mais peut être qu'on est devenu plus exigeants, on a vu tellement de chouettes paysages ! Le soir, on va faire un tour au nouveau Brunswick qui se trouve à 20 minutes de route pour pouvoir dire "On a été au Nouveau Brunswick". On cherche un endroit où boire un verre, désespérément, tant pis, on rentre à l'auberge, on se dit qu'on sera en forme pour la route qui nous attend le lendemain.

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Samedi, après le petit déjeuner, on prend le temps de faire quelques photos de l'endroit où nous avons dormi. C'est un peu particulier, pas vraiment commun, mais ça mérite le détour. Nous partons finalement vers 9h30 pour les quelques 750 km qui nous restent avant d'arriver à Montréal. Lundi, je reprenais déjà le boulot, Nico, lui, avait encore une semaine. Vivement les prochaines vacances…

Publié dans La Gaspésie

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M
<br /> Cousteau au bonnet noir ... commandant des fous de retraités qui vont se perdre là-bas en Gaspésie ...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Une tuque sur la tête, ça change un homme ! Il prend tout de suite du galon...<br /> Pour le comptage des Fous de Bassan, je suppose que les chiffres diffèrent selon la source : la police ou les syndicats...<br /> <br /> <br />
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